Souffles traduit en Espagnol par Véronica Pereyra.
EL SOPLO DE LOS ANCESTROS
Escucha más a menudo
A las cosas que a los seres,
La voz del fuego se escucha,
Escucha la voz del agua,
Escucha en el viento
Al zarzal sollozando:
Es el soplo de los ancestros.
Aquéllos que han muerto no se han ido nunca
Están en la sombra que se alumbra
Y en la sombra que se espesa,
Los muertos no están bajo la tierra
Están en el árbol que se estremece,
Están en la madera que gime,
Están en el agua que corre,
Están en el agua que duerme,
Están en la cabaña, están en la multitud
Los muertos no están muertos.
El soplo de los ancestros muertos
Que no se han ido,
Que no están bajo la tierra,
Que no están muertos.
Aquéllos que han muerto no se han ido nunca,
Están en el seno de la mujer,
Están en el niño que llora,
Y en el tizón que se aviva,
Los muertos no están bajo la tierra,
Están en el fuego que se apaga,
Están en el peñasco que se queja
Están en las hierbas que lloran,
Están en el bosque, están en la morada,
Los muertos no están muertos.
Escucha más a menudo
A la cosas que a los seres,
La voz del fuego se escucha,
Escucha la voz del agua,
Escucha en el viento
Al zarzal sollozando:
Es el soplo de los ancestros.
El reitera cada día el pacto,
El gran pacto que une,
Que une a la ley nuestra suerte;
A los actos de los soplos más fuertes
La suerte de nuestros muertos que no están muertos;
El pesado pacto que nos une a la vida,
La pesada ley que nos une a los actos
De los soplos que se mueren.
En la cama y en las orillas del río,
Los soplos que se mueven
En el peñasco que se queja y en la hierba que llora.
Los soplos que moran
En la sombra que se alumbra o se espesa,
En el árbol que se estremece, en la madera que gime,
Y en el agua que corre y en el agua que duerme,
Los soplos más fuertes, que han tomado
El soplo de los muertos que no están muertos,
Los muertos que no se han ido,
Los muertos que no están más sobre la tierra.
Escucha más a menudo
A las cosas que a los seres...
Maître Jacques
Comment ne pas gémir
Quand en moins de deux ans la seconde colonne-maîtresse du Temple s'écroule !
La Vieille Demeure-double, Revue et Éditions, se trouve encore orpheline
Après Alioune Diop, Jacques Howlett. Pauvre Présence.
Pauvre Christiane, ma fille, qui sais, mieux que quiconque qui était, quel était cet ouvrier de la première heure.
D'autres, plus savants et plus initiés, parleront de l'inestimable apport de ce philosophe d'Occident à la lutte pour la Renaissance et la Défense des Valeurs Noires.
Quand à moi, que Jacques Howlett ramena de chez Fasquelle pour m'enter à la Maison-Mère, je mesure l'insondable vide qu'il y laisse à l'aune de l'immense labeur auquel le Maître-d'œuvre s'est dévoué jusqu'aux dernières heures de sa vie.
Je lirai simplement sa courtoisie, son affable accueil, son abord qui vous rendait " meilleur " et plus assuré de votre apport dans le Réveil commun.
Je dirai aussi et surtout que, si pendant plus de, trente ans, Alioune a pu sillonner le Monde pour porter la Bonne Parole et se tuer jeune encore hélas à la tâche,
C'est parce qu'il savait, qu'il pouvait laisser à la Maison Jacques Howlett le féal collaborateur, le plus-qu'ami qui attisait sans répit le feu du foyer qu'il avait allumé.
Birago Diop
Les Poèmes en Musique
Mis en musique par De Barros
Mis en musique par Sandra Nkaké
Ils intreprètent Birago Diop sur You Tube
Gabriel Saglio - Le Chant des Rameurs
Péterffy Gyula choir: Breaths - music by Ysaye M. Barnwell
Breaths - The Flirtations, from their 1990 album
Breaths - The Gathering performing
Christine Hélya - Le souffle des ancêtres
HOMMAGE A FRANCOIS DIENG
Mon cher M BINGNE,
Je vais tenter d'essayer de n'ouvrir aucun des livres de mes Souvenirs ( du Lycée Faidherbe à l'Expo d'Alfort de Saint-Louis s à Paris et à Dakar) pour porter pierre à nouveau en ta Mémoire en si honorable compagnie.,
J' épargnerai la mémoire d'un de mes Chefs Inspecteur-Général des Services de l'Elevage et des Industries Animales de l'exAOF qui pensant - un temps - devenir le tien, s'ahurissait s'indignait, s'outrait même de ta soif, de ta boulimie d'apprendre et de savoir. Il était allé jusqu'à me demander " Si le Sénégal ne voyait pas un avantage à avoir un Médecins un Vétérinaire un Avocat ou un Magistrats un Chimiste et un Physiciens au lieu de voir un seul, de ses Enfants porter tous ces bonnets '?! " Je lui avais répondu : "- Et s'il plait à notre Pays, qui s'en flattes s'en enorgueillit, s'en réjouit et s'en honore, d'avoir pu se payer ce phénomène ?. Il ignorait l'excellent " gardien de but " que tu fus du temps de notre jeunesse et le parfait Chef de famille et le Maître de maisons dont le, demeure eut devenue pour Nous tes amis, jeunes et vieux, un hâvre de grâce dominical. qu'anime Anne et qu'éclaire le jeune Gérôme que tu couves avec tant de tendresse paternelle./-